Pages d’Histoire de l’Arabia Félix (Yémen)
Situation
La république du Yémen couvre la
partie sud de la péninsule arabique face à la corne
de l’Afrique entre les 12ème et 18ème degrés de
latitude Nord. Elle est baignée à l’ouest par la mer
rouge et à l’est par l’océan Indien et bordée au
nord ouest par l’Arabie Saoudite et au Nord Est par
le Sultanat d’Oman. La plus grande partie de son
territoire est montagneux.
La superficie du pays est estimée à
1,5 millions de Km² et couvre les anciens
territoires qui appartenaient à l’ancienne
République Arabe du Yémen (Yémen du Nord) et à l’ex
République Populaire et Démocratique du Yémen (Yémen
du Sud).
Les portions du Rub Al Khali (le
quart vide désertique), l’Asir, Najran et Jizan ont
été annexés par l’Arabie Saoudite à la suite des
conflits qui opposèrent les deux pays en 1926, 1933,
1934 et par la suite ont fait partie de l’accord de
Taïf.
Les villes de Alsharawrah et
Alwuday’ah étaient initialements rattachées au Yémen
du sud, mais fin 1961 la ville de Alsharawrah a été
cédée par les anglais, qui occupèrent le Yémen sud
de 1839 à 1967, à l’Arabie Saoudite. Peu après le
départ des britanniques, l’Arabie Saoudite a lancé
en 1969 une attaque terrestre et aérienne contre le
Yémen sud, pour s’emparer de la seconde ville
Alwuday’ah. Plus tard, l’Arabie Saoudite s’est
emparée d’une dernière ville Aldaywamah en 1998.
Finalement, le 12 juin 2000, la République du Yémen
et l’Arabie Saoudite ratifiaent l’accord de Jeddah
pour régler le problème des frontières.
Population
La République du Yémen compte
environ 20 millions d’habitants aux dernières
estimations.
On y trouve une petite minorité
juive qui seraient métissés avec des populations
somaliennes, Guinéennes et Indiennes.
La majorité des Yéménites
appartiennent à deux branches de l’Islam : Les
Zaïdites d’obédience Chiite rattachés à l’Imam Zayed
bin Ali bin Hussein bin Ali bin Abee Taleb et les
Shaféites de rite Sunnite qui se réclament de l’Imam
Mohammed bin Idriss Al Shafaiee.
Économie
Le Yémen est essentiellement
agricole. Sa culture la plus célèbre est celle du
café exporté dans le passé par le port de Mokha sur
la mer rouge, qui lui a donné son nom. Les autres
productions englobent du coton, du maïs, de l’orge,
des fruits et des légumes.
Dans le domaine de l’industrie on
trouve des tissus, du cuir, les bijoux, le verre, et
la pêche. Les ressources naturelles sont
principalement:
- le pétrole (découvert en 1984 dans
le nord par une compagnie
Américaine et en 1986 dans le sud
par une compagnie russe)
- le sel, le charbon, le cuivre , le
fer, le soufre, l’or et l’argent.
Certaines de ces ressources ne sont
pas encore exploitées.
Régions et villes principales
Les grandes régions sent la plaine
cotière de la Tihama sur la mer rouge, les montagnes
et le haut plateau central, la zone désertique du
Jwaf , les vallées de l’Hadramaout et le Mahra qui
jouxte le Sultanat d’Oman.
La capitale politique du pays est
Sana’a alors qu’Aden est la métropole économique.
Parmi les autres villes on peut énumérer: Taiz,
Lahj, Marib, Shabwa, Al-Baidha, Abyan, Al-Hodeidah,
Hadramout, Ibb, Al-Jawf, Al-Mahara, Sa'ada,
Al-Mahweet, Hajjah, Dhamar, Amran, Aldhale Les sites
archéologiques très nombreux sont les témoins de
très anciennes civilisations qui se développèrent au
Yémen au troisième millénaire avant JC. À l’origine
le pays comprenait deux États: Qatabah et Awsan. Le
royaume de Qatabah avait pour capitale Timna. Il est
situé à l’Est d’Aden et à l’Ouest de la vallée de
l’Hadramaout. Sa domination débuta en 400 avant JC
pour atteindre son apogée au premier siècle avant
JC. Autour des années 50 avant JC le royaume frappa
monnaie sous forme de pièces en or, ce qui ne
l’empêcha pas de disparaître dès le 1er siècle après
JC.
Le royaume de Hadramaout:
Il commença à se développer dans la
région qui porte son nom avant de s’étendre vers le
nord sur la côte de l’océan indien en direction de
la région de Mahra.. La ville de Thafar en faisait
partie.
Le royaume de Ma’ïn:
Il s’établit en 50-avant JC au
centre de la région du Jawf avec Kernao pour
capitale avant de s’éteindre en 115 après JC
Le royaume de Saba:
Fut très actif du 9ième siècle avant
JC jusqu’en 115 après. Sa domination s’étendait sur
une grande partie du sud de la péninsule arabique.
Sa première capitale Sirwah céda le
pas à Mareb qui devint la seconde capitale à partir
de 610 avant JC. Saba doit sa célébrité à
l’existence de la reine Bilquis qui le dirigea et
rendit visite dit-on au roi Salomon.
Le royaume d’Hymiar:
Le premier royaume Hymiarite vit le
jour en 115 avant JC et connu une renaissance en 300
après JC. Sa capitale était Dhafar. Des alliances
furent établies avec les puissants royaumes de Ma’ïn
et de Saba qui l’entraîna dans sa chute au milieu du
6ème siècle après JC.
Périodes de gouvernement Yéménite
Bien que le 16ème siècle ait été
fertile en personnages colorés durant la période du
Moyen-Âge de l’Islam, il diffère de tous les autres
par les évènements qui prirent place à cette époque
dans la mesure ou ils influencèrent grandement les
siècles suivants jusqu’à nos jours.
Au début du siècle les Portugais
établirent une voie maritime directe vers les Indes
par Ras Al Raja et Al Saleh ce qui eu pour
conséquence d’affecter gravement les relations
commerciales avec l’orient. Ceci explique pourquoi
la structure économique qui existait au Yémen, basée
principalement sur une agriculture prospère
permettant aux habitants de travailler sur les
routes commerciales entre l’Est et l’Ouest,
commençait à se fissurer.
Les désordres engendrés dans les
structures économiques et sociales ainsi que
l’évolution de la situation politique poussa le pays
à entamer une évolution vers son histoire moderne.
Les Grecs anciens avaient appelé le
Yémen; «Arabia Felix », « l’Arabie Heureuse ». La
situation géographique du Yémen en plus de sa nature
et de son agriculture prospère fut le principal
facteur de changement à travers les âges.
Ici se développèrent des
civilisations. En plus de sa situation géographique,
la mer rouge fut la voie qui emportait vers le vieux
monde les premiers principes du commerce et des
liens culturels entre les trois anciennes
civilisations qui entouraient la péninsule arabique,
celle des Pharaons, les Assyriens et Babyloniens en
Irak et la civilisation Sanad au Pakistan. Comme le
trafic maritime était le plus sûr et le moins cher,
il devint tout naturellement la meilleure façon de
voyager. La liaison entre l’Égypte et Babylone se
fit par mer par l’intermédiaire des marchands
yéménites.
Le lien le plus ancien entre
l’Égypte et le Yémen remonte à l’expédition envoyée
par le roi Sahor vers l’Égypte en 2550 avant JC. Les
relations commerciales se poursuivirent jusqu’à
l’occupation de l’Égypte par Rome. Ensuite, ils
firent en sorte de poursuivre le commerce avec les
Indes en évitant les marchands yéménites qui étaient
de redoutables concurrents. Le commerce par voie de
terre était entre les mains des Romains, mais les
marins de Rome craignaient le passage du détroit de
Bab El Mandeb et les escales yéménites. Pour tenter
de remédier à ce problème une puissante expédition
romaine quitta l’Égypte en 2400 avant JC pour
envahir le Yémen mais elle fut un échec.
Les anciens Yéménites avaient
conscience de l’importance de l’agriculture pour
bâtir une économie agricole prospère dans leur pays.
Dans cette optique fut érigé le fameux barrage de
Mareb, immense réservoir d’eau de pluie permettant
une irrigation régulière. Des puits furent également
creusés en grand nombre et les yéménites se
révélèrent particulièrement brillants dans la
construction des terrasses et l’agriculture de
montagne.
Malheureusement pour le Yémen, cette
prospérité de l’agriculture attisa la convoitise de
ses voisins, particulièrement durant les années de
faiblesse du pouvoir dans le pays. C’est ce qui
arriva lorsque le Yémen devint une pomme de discorde
entre l’empire Byzantin et l’empire Perse à l’est.
Le conflit s’effaça rapidement derrière des motifs
religieux.
Il semblait rendre ce que Saba avait
possédé dans les trois siècles précédents lorsque
Shamar Yahreish régnait sur le pays et sur Thea
Redan. Le royaume s’étendit également vers l’Est
pour relier l’Hadramaout à Yemamah et à la Mecque.
Les nouvelles des trois derniers de
l’Islam n’étaient pas sûres, mais on dit que ce
furent les évènements les plus importants qui
arrivèrent à l’époque :
1- l’expansion du christianisme dans
certaines régions du Yémen et à Najran qui fut le
plus grand centre
2- après sa conversion au judaïsme,
Al Hemeari (Abou Nawas) persécuta les chrétiens du
Yémen particulièrement lors du massacre de 533.
Bezantah Caesar poussa
Alnajashi à envoyer une expédition armée au
Yémen pour sauver les chrétiens. Abraha
qui était le commandant de l’expédition à la Mecque
pu vaincre les troupes d’Abou Nawas pour s’installer
dans la région d’Habashian au Yémen pendant 50 ans.
3- La lutte entre Byzantins et
Perses ne s’arrêta pas à la victoire de Byzance. La
Perse l’étendit au Yémen pour se débarrasser du
pouvoir Byzantin que représentait le règne
d’Alhabash. L’un des princes Hemirian aidé de Seif
bin Thee Yezen et avec l’aide de la puissante armée
Perse consacra la défaite d’Alhabash. Puis les
Perses se retirèrent laissant Thee Yezen au pouvoir
accompagné d’un conseiller Perse. Peu après l’Islam
se répandit au Yémen, tournant une nouvelle page de
l’histoire du pays.
Les États Yéménites indépendants
L’État Ziadiah (818-1019):
Fondé par Mahomet. Ziad fut envoyé
par le calife abbasside Al Abasian pour mater la
révolution d’Al Alaween dans la plaine de la Tihama
sur les rives de la mer rouge. Il étendit son
pouvoir jusqu’à Jizan au nord et au sud est conquit
Aden, l’Hadramaout et Alsher. Puis il partit à
l’assaut des massifs montagneux pour soumettre
Sana’a, Saada et Najran. Ses maîtres Persans
s’insatllèrent à Zébid.
L’État d’Al Yafaria (840-1003):
Yafer fut désigné par le caliphe
pour diriger Sana’a avant de devenir le fondateur de
cet état. Plus tard, les disputes entre les membres
de la famille de Yafer affaiblirent le pays avant de
le conduire à sa perte.
L’Imamat Zaidite (898-1962):
Le fondateur en fut Hussein Al Rasi
de Ras près de Madena Almonawara. La capitale était
Saada bien que Hussein ne soit jamais parvenu à
conquérir tout le pays, il devint populaire en 1962.
L’État Al Najahiya (1013-1150):
Fondé par Najah originaire de
Habash, sur les ruines de l’empire Zaidite. Il
s’ensuivit que les maitres ddu pays étaient de la
famille d’Al Habbash. Sa capitale, Zebid était
proche des plages de la mer rouge face à la côte
Habashienne.
L’État d’Al Soliehiya
(1045-1138):
Fondé par Ismaïl Mohammed Al
Soliehi, propagateur du culte Ismaélien en qualité
de compagnon de l’Imam Ismaïl Jafer Al Sadeq qui
avait pris contact en secret avec les caliphes
Fatimides d’Égypte les considérant comme des Imams
de la branche Ismaélienne de l’Islam.
La capitale était Jibblah. Il
parvint à réunir différentes régions du Yémen après
avoir vaincu des petits royaumes indépendants comme
Sana’a, Zebid, Aljanad, Aden, Hadramaout et Jizan.
Cette unification ne résista que quelques années à
l’émergence de nouveaux états: Zerea à Aden, Al
Hatimiya à Sana’a et Solimaniya à Jizan. L’épouse
d’Ismaïl, la reine « Aroua Al Soliehi » lui succéda.
Le pouvoir Fatimide résista jusqu’à la destruction
des Ayyoubides.
Il subsiste au Yémen un groupe
d’Ismaéliens appelé « Bamba » relié aux tribus Bam
de la région de Najran.
L’État Ayyoubide (1174-1229):
Il ne fait aucun doute que
l’expansion de l’État Fatimide au Yémen par le pays
de Alsoliehiya fut l’un des facteurs qui poussa
Saleh al Din al Ayyoubi à détruire le pouvoir
Fatimide en Égypte et à demander l’appui du caliphe
Abbasside qui envoya des troupes. Lorsque le prince
Al Mekhlaf Al Solemani demanda son aide à Kjizan
pour réduire ceux qui refusaient de se soumettre, il
envoya son frère Noran Shah en 1173 avec des troupes
d’élite pour détruire les états indépendants et
consolider le pays Ayyoubide conduit par les
Kordiens.
L’État Rassoulide (1229-1454):
Cet état fut fondé sur les restes de
l’état Ayyoubide par les Kordiens et les éléments
Mamelouks que les Ayyoubides avaient amenés au
Yémen. Cet état joua un rôle important dans
l’histoire du Yémen. À son apogée, il réussit à
unifier et contrôler la plupart des régions du
Yémen. Parallèlement il étendit son pouvoir à la
côte orientale de l’Afrique et partiellement à la
Mecque. Sur le plan commercial il créa des liens
avec la Chine à l’Est.
L’État de Taheriya (1454-1517):
Le fondateur en furent les Bano
Taher, qui étaient des rasoulides de Aden et de
Lahej. Les dirigeants tentèrent d’unifier le reste
du Yémen sous leur contrôle mais se heurtèrent à la
résistance des Imams Zaidites et des Mamelouks. Le
pouvoir resta partagé entre eux jusqu’à l’arrivée au
pouvoir de Al Sultan Amir Abdulwahab Al Taheri qui
étendit son contrôle sur la plus grande partie du
pays. Durant son règne, Aden devint l’un des plus
grand centres du commerce dans le monde,
malheureusement Al Sultan Amir Abdulwahab Al Taheri
fut assassiné près de Sana’a qu’il tentait de
libérer des Mamelouks installés à Zebid. C’est parce
qu’il n’était pas satisfait de leur présence qu’il
fut liquidé par eux. Ceci causa par la suite une
série de troubles dans le pays. Ni Mamaleek, ni les
partisans du Sultan Amer ne parvinrent à contrôler
la situation au Yémen. Cette instabilité perdura
sous la forme d’un long conflit entre les trois
pouvoirs: les Zaidites conduits par l’Imam Sharaf al
Din, le reste des familles Altherian et les
Mamelouks. Lorsque les Authmaniens arrivèrent au
Yémen en 1517, le pouvoir Zaidite s’étendait sur la
majeure partie du pays.
L’influence des Mamelouks était
incluse dans le pouvoir Authmanien sur les bords de
la mer rouge comme il l’était à Aden.
La présence des Authmaniens
Première présence: en 1538
Seconde présence: de 1571 à 1635
Troisième et dernière: de 1872 à
1918
Les Authmaniens ont continué à
contrôler la plus grande partie du Yémen avant
d’être remplacés par le règne de l’Imam.
En 1839, les britanniques occupent
la partie sud du Yémen.
Le 26 septembre 1962, la révolution
commence au Nord mettant une terme au règne de
l’Imam. Elle entraine le 14 octobre 1963 le début
d’une lutte contre l’occupation britannique et
contre ce qu’ils appelaient l’unification des
Émirats du sud de l’Arabie, incluant Aden et 22
Sultanats, Emirats et tribus. Tous restèrent sous
protectorat britannique jusqu’au 30 novembre 1967,
www.soutalgnoub.com/dwal.htm jour de la proclamation
de l’indépendance. On pensait que le départ des
britanniques serait suivit d ‘une unification de
tout le pays, mais le Front National au pouvoir à
l’époque déclara unilatéralement son indépendance en
créant la République Populaire et Démocratique du
Yémen en prenant Aden comme capitale. Au nord la
République Arabe du Yémen déclara Sana’a comme étant
sa capitale. C’est à ce moment là que le pouvoir
passa des militaires à un pouvoir civil appuyé par
les chefs de tribus et des responsables militaires
égyptiens.
La direction politique du sud
justifia sa position et son refus d’unification avec
un régime réactionnaire d’un point de vue
idéologique qui trouvait ses racines dans l’adoption
d’un système au sud inspiré du Marxisme-Léninisme.
Le système politique du Nord était
plus conservateur et traditionaliste, ce qui
entraîna une série de conflits politiques entre les
deux parties du Yémen, tout au long des 30 années
qui suivirent, tantôt qualifiés de problèmes
internes, tantôt de conflit international résultant
en deux guerres: 1972 et 1979. L’ensemble sanctionné
par une succession de dix présidents: 5 de chaque
côté.
Les étapes de l’unification
(Indications et résultats)
En octobre 1972, lors de la première
réunion entre Muhssein Al-Eni pour le nord et Ali
Nasser Mohammed pour le sud, suivie de la première
rencontre au sommet à Tripoli (Trablos) en Libye,
entre les présidents, le cadi Abdulrahman al Eryani
et Salem Rabaae sous l’égide du président Libyen
Moammar Al Qadhafi, la constitution dun Yémen unifié
fut entérinée.
Cette réunion fut suivie de
plusieurs rencontres au Yémen:
- Taiz et Hodeidah du 10 au 12
octobre 1973 entre Al Eryani et Rabaae Qatabah, une
région du Nord non loin de Ibb proche de la
frontière avec le sud entre Ibrahim al Hamdi et
Salem Rabaae le 15 décembre 1977 à al Atraf. Ils
décidèrent de créer un conseil supérieur Yéménite
sous leur responsabilité incluant les ministres des
affaires étrangères, les ministres de la défense et
les ministres de l’économie censés se rencontrer
tous les six mois alternativement dans chacune des
deux capitales.
- Sana’a le 15 août 1977 entre Al
Hamdi et Salem Rabaae
- Sana’a du 2 au 4 octobre 1979
entre Ali Abdullah Saleh et Ali Nasser Mohammed
Premier ministre délégué au nom d’Abdul Fatah Ismail
qui ne visita jamais le Nord.
- Aden le 3 novembre 1981 et le 2
décembre 1981 entre Ali Nasser et Ali Abdullah Saleh
qui fut le premier président du Nord à se rendre au
sud. Ces rencontres eurent pour effet d’activer le
Haut Conseil yéménite.
Ces rencontres furent soigneusement
organisées jusqu’aux évènements du 13 janvier 1986
qui bloquèrent le processus.
Au terme du fructueux sommet de la
fin 1986 dans la capitale libyenne entre le
président Ali Saleh et Haeder Al Attas sous les
auspices de Qadhafi, la feuille de route unioniste
revint à l’ordre du jour et repris son évolution de
1987 à 1990entre le pouvoir du nord et celui du sud
représenté par Ali Salem Al Beidh, secrétaire
général du parti socialiste.
Elles se tinrent également dans
d’autres capitales du monde arabe:
- Le 4 septembre 1973 en Algérie
entre Al Ereani et Salem Robaae sous l’égide du
président Hawari boumedien
- Le 28 mars 1979 à Kuwait entre
Abdul Fatah Ismail et Ali Abdullah Saleh sous
l’égide du prince du Kuwait Jaber al Sabah
Dans le cadre de ces nombreuses
rencontres sur le plan national et dans le monde
arabe, l’une des plus importantes se déroula à Aden
le 30 novembre 1989 entre Ali Abdullah Saleh et Ali
Salem Al Beidh. Ce jour là fut ratifié le projet de
constitution d’un Yémen unifié.
La raison pour laquelle les
dirigeants choisirent cette journée fut perçue comme
une compensation de ce qui s’était passé 23 ans plus
tôt. La joie de l’indépendance au sud tourna court
dès le début du blocus de Sana’a qui se poursuivit
durant 70 jours pour tenter d’anéantir le pouvoir
républicain du nord. À midi, le 22 mai 1990, fut
annoncé à Aden, la
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Nasser - Al-Eni
(Cairo 1972)
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Le premier
sommet yéménite dans Tripoli en 1972 du
d'accord:
Robaae – Qathafi - Eryani
- et
et Ibrahim Al-Hamdi Le premier
levais a le fin gauche.
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Al-Hamdi -Robaae
(Qatobah 1977)
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La réunion de la conciliation dans Amman
en 94
du d'accord: Al-Attas A l-Beidh - Roi
Hussein -Saleh -A l - Ahmar |
Al- Beidh-Saleh |
réunification des deux Yémen sous le
nom unique de République du Yémen.
Ali Salem Al Beidh, ancien
secrétaire général du parti socialiste est réfugié
en Oman depuis 1994 après son échec dans sa
tentative de se proclamer vice président, titre
qu’il avait avant la réunification. Lorsque le
secrétaire général du parti du peuple devint
président, le Yémen entra dans une nouvelle phase en
prônant la démocratie et le multipartisme. On trouve
aujourd’hui plus de 40 formations qui constituent
l’échiquier politique du Yémen. Ce sont les
suivantes :
le Congrès Général du Peuple- le
Parti Socialiste Yéménite- l’Islah du Yémen
(Islamique)- le parti National Arabe Socialiste Baas
(en Irak) divisé en deux factions :le vrai parti (Al
Haqq) et le parti Baas (en Syrie)- l’organisation
Populaire Unioniste Nassérienne- les Nassériens
democrats- l’organisation de la révision
Nassérienne- la ligue des fils du Yémen (conduite
par Abdulrahman Al Jafri)- la ligue des fils du
Yémen (en dehors de Abdulrahman Al Jafri)- le Parti
Unioniste Nassérien- l’organisation Nassérienne Al
Soqoor- l’assemblée unioniste- les démocrates de
septembre- le Front National Démocratique- le Front
de Libération- l’organisation Nationale du Front
Populaire- L’Union des Forces du Peuple- Le Front
des Forces Unionistes- L’Organisation Islamique de
l’unification et du travail- Le parti Al Manbar- Le
parti de la république- L’Union des Forces
Islamiques- Le parti de l’Union Nationale Arabe- La
Conference de Cohésion Nationale- L’organisation
Yéménite du peuple du future- Le parti National
Socialiste-Le parti d’Allah- Le parti de la
consultation- L’organisation des Fronts Yéménites-
Le parti de la Paix (al Salam)- Le parti de la
révolution Yéménite- Le parti des migrants libérés-
La direction révolutionnaire Nassérienne- Le
mouvement Islamique Démocratique- L’organisation
Arabe Islamique Nassérienne- L’organisation Qatanab
Yéménite- Le front Révolutionnaire de correction- Le
Front de Libération- L’Organisation Nassérienne
nationale- Le parti de la réforme yéménite- Le Parti
Démocratique Révolutionnaire- Le Front Démocratique-
parti vert.
Bibliographie
AL
Rasheed pour la société de géographie du Yémen par
Hussein Al Dhamari.
L’avènement des premiers Authmaniens du Yémen
(1538-1635) par Dr Saeed Mustapha.
Modren et histoire contemporaine du Yémen (1516 -
1918) par Dr. Hussein Al-Amri.
le
journal Althwabet publié par le Congrès Général du
Peuple.
Recherches politiques (ministère des affaires
étrangères du Yémen).
Le 26
septembre, journal publié par l’administration de la
direction politique et qui appartient aux forces
armées
Les
journaux al Watheqa, Alwhdawee, Al Thawra, Al
Thawri, Al Sahwa.
Les
désirs d’extension Saoudiens au Yémen par le Dr
Mohammed al Shehari.
Encyclopédie politique par le Dr Abdulwahab al
Kaeli.
L’union Yéménite au présent et au futur par Khaled
al Qasemi.
Agence de nouvelles du Yémen (Saba).
Politiques pour le programme des questions et
réponses diffusé par les nouvelles de Londres
Le
journal Nawafeth.
Les
émirats du sud Yémen 1937-1947 (1989) par Najib Saïd
Abu Azzdeen.
5
nationalités et une patrie par Talat Yaqoob al
Gaseen.
Bilquis, la femme des puzzles et démons du genre par
Ziad Meni.
Le
Yémen après l’union par Aïda Sari al Din.
Ancien livre du Yémen pour la classe de sixième.
Le
Yémen de Jacques Herbert (ancien sénateur du
Canada).
L’ancien pays de la reine de Saba (livre publié par
l’ambassade du Yémen à Ottawa (Canada) en janvier
1996.