ÇáÚÑÈíÉ ÇáÓÚíÏÉ - Arabia Felix

Biography

About us

Yemen History

Former Presidents

Current President

Yezen Press Weekly News & Activities

The Late Yemeni President / Ibrahim Al-Hamdi

الرئيس اليمني الراحل / إبراهيم الحمدي

أغنية اسمها يمن - ديوان شعر

محطات في حياتي

الرئيس علي عبد الله صالح
ذكريات.. مواقف ..
ومصافحة لم تتم؟!

مع الرئيس القاضي عبدالرحمن الارياني

ياسر عرفات قصة لقاء وصورة

مارسيل خليفة الفنان الثائر

حكاياتي مع وزارة الخارجية والاسكان والجنبية وصدام حسين

موسيقى وفيديو كليب: اغنية اسمها يمن

 اغنية : تحية وسلام

بروفة اغنية : أمرأة

 بروفة أغنية : هابي نيو شوز

 أغنية : الشعب يريد إسقاط النظام

Rasha Al-Katta Gallery

أرشيف

Links

Guests Book

Contact us

 

Anglais arabe

 

Pages d’Histoire de l’Arabia Félix (Yémen)

 

 

Situation

La république du Yémen couvre la partie sud de la péninsule arabique face à la corne de l’Afrique entre les 12ème et 18ème degrés de latitude Nord. Elle est baignée à l’ouest par la mer rouge et à l’est par l’océan Indien et bordée au nord ouest par l’Arabie Saoudite et au Nord Est par le Sultanat d’Oman. La plus grande partie de son territoire est montagneux.

La superficie du pays est estimée à 1,5 millions de Km² et couvre les anciens territoires qui appartenaient à l’ancienne République Arabe du Yémen (Yémen du Nord) et à l’ex République Populaire et Démocratique du Yémen (Yémen du Sud).

Les portions du Rub Al Khali (le quart vide désertique), l’Asir, Najran et Jizan ont été annexés par l’Arabie Saoudite à la suite des conflits qui opposèrent les deux pays en 1926, 1933, 1934 et par la suite ont fait partie de l’accord de Taïf.

Les villes de Alsharawrah et Alwuday’ah étaient initialements rattachées au Yémen du sud, mais fin 1961 la ville de Alsharawrah a été cédée par les anglais, qui occupèrent le Yémen sud de 1839 à 1967, à l’Arabie Saoudite. Peu après le départ des britanniques, l’Arabie Saoudite a lancé en 1969 une attaque terrestre et aérienne contre le Yémen sud, pour s’emparer de la seconde ville Alwuday’ah. Plus tard, l’Arabie Saoudite s’est emparée d’une dernière ville Aldaywamah en 1998. Finalement, le 12 juin 2000, la République du Yémen et l’Arabie Saoudite ratifiaent l’accord de Jeddah pour régler le problème des frontières.

 

Population

La République du Yémen compte environ 20 millions d’habitants aux dernières estimations.

On y trouve une petite minorité juive qui seraient métissés avec des populations somaliennes, Guinéennes et Indiennes.

La majorité des Yéménites appartiennent à deux branches de l’Islam : Les Zaïdites d’obédience Chiite rattachés à l’Imam Zayed bin Ali bin Hussein bin Ali bin Abee Taleb et les Shaféites de rite Sunnite qui se réclament de l’Imam Mohammed bin Idriss Al Shafaiee.

 

Économie

Le Yémen est essentiellement agricole. Sa culture la plus célèbre est celle du café exporté dans le passé par le port de Mokha sur la mer rouge, qui lui a donné son nom. Les autres productions englobent du coton, du maïs, de l’orge, des fruits et des légumes.

Dans le domaine de l’industrie on trouve des tissus, du cuir, les bijoux, le verre, et la pêche. Les ressources naturelles sont principalement:

- le pétrole (découvert en 1984 dans le nord par une compagnie

Américaine et en 1986 dans le sud par une compagnie russe)

- le sel, le charbon, le cuivre , le fer, le soufre, l’or et l’argent.

Certaines de ces ressources ne sont pas encore exploitées.

 

Régions et villes principales

Les grandes régions sent la plaine cotière de la Tihama sur la mer rouge, les montagnes et le haut plateau central, la zone désertique du Jwaf , les vallées de l’Hadramaout et le Mahra qui jouxte le Sultanat d’Oman.

La capitale politique du pays est Sana’a alors qu’Aden est la métropole économique. Parmi les autres villes on peut énumérer: Taiz, Lahj, Marib, Shabwa, Al-Baidha, Abyan, Al-Hodeidah, Hadramout, Ibb, Al-Jawf, Al-Mahara, Sa'ada, Al-Mahweet, Hajjah, Dhamar, Amran, Aldhale Les sites archéologiques très nombreux sont les témoins de très anciennes civilisations qui se développèrent au Yémen au troisième millénaire avant JC. À l’origine le pays comprenait deux États: Qatabah et Awsan. Le royaume de Qatabah avait pour capitale Timna. Il est situé à l’Est d’Aden et à l’Ouest de la vallée de l’Hadramaout. Sa domination débuta en 400 avant JC pour atteindre son apogée au premier siècle avant JC. Autour des années 50 avant JC le royaume frappa monnaie sous forme de pièces en or, ce qui ne l’empêcha pas de disparaître dès le 1er siècle après JC.

 

Le royaume de Hadramaout:

Il commença à se développer dans la région qui porte son nom avant de s’étendre vers le nord sur la côte de l’océan indien en direction de la région de Mahra.. La ville de Thafar en faisait partie.

 

Le royaume de Ma’ïn:

Il s’établit en 50-avant JC au centre de la région du Jawf avec Kernao pour capitale avant de s’éteindre en 115 après JC

 

Le royaume de Saba:

Fut très actif du 9ième siècle avant JC jusqu’en 115 après. Sa domination s’étendait sur une grande partie du sud de la péninsule arabique.

 Sa première capitale Sirwah céda le pas à Mareb qui devint la seconde capitale à partir de 610 avant JC. Saba doit sa célébrité à l’existence de la reine Bilquis qui le dirigea et rendit visite dit-on au roi Salomon.

 

Le royaume d’Hymiar:

Le premier royaume Hymiarite vit le jour en 115 avant JC et connu une renaissance en 300 après JC. Sa capitale était Dhafar. Des alliances furent établies avec les puissants royaumes de Ma’ïn et de Saba qui l’entraîna dans sa chute au milieu du 6ème siècle après JC.

 

Périodes de gouvernement Yéménite

Bien que le 16ème siècle ait été fertile en personnages colorés durant la période du Moyen-Âge de l’Islam, il diffère de tous les autres par les évènements qui prirent place à cette époque dans la mesure ou ils influencèrent grandement les siècles suivants jusqu’à nos jours.

Au début du siècle les Portugais établirent une voie maritime directe vers les Indes par Ras Al Raja et Al Saleh ce qui eu pour conséquence d’affecter gravement les relations commerciales avec l’orient. Ceci explique pourquoi la structure économique qui existait au Yémen, basée principalement sur une agriculture prospère permettant aux habitants de travailler sur les routes commerciales entre l’Est et l’Ouest, commençait à se fissurer.

Les désordres engendrés dans les structures économiques et sociales ainsi que l’évolution de la situation politique poussa le pays à entamer une évolution vers son histoire moderne.

Les Grecs anciens avaient appelé le Yémen; «Arabia Felix », « l’Arabie Heureuse ». La situation géographique du Yémen en plus de sa nature et de son agriculture prospère fut le principal facteur de changement à travers les âges.

Ici se développèrent des civilisations. En plus de sa situation géographique, la mer rouge fut la voie qui emportait vers le vieux monde les premiers principes du commerce et des liens culturels entre les trois anciennes civilisations qui entouraient la péninsule arabique, celle des Pharaons, les Assyriens et Babyloniens en Irak et la civilisation Sanad au Pakistan. Comme le trafic maritime était le plus sûr et le moins cher, il devint tout naturellement la meilleure façon de voyager. La liaison entre l’Égypte et Babylone se fit par mer par l’intermédiaire des marchands yéménites.

Le lien le plus ancien entre l’Égypte et le Yémen remonte à l’expédition envoyée par le roi Sahor vers l’Égypte en 2550 avant JC. Les relations commerciales se poursuivirent jusqu’à l’occupation de l’Égypte par Rome. Ensuite, ils firent en sorte de poursuivre le commerce avec les Indes en évitant les marchands yéménites qui étaient de redoutables concurrents. Le commerce par voie de terre était entre les mains des Romains, mais les marins de Rome craignaient le passage du détroit de Bab El Mandeb et les escales yéménites. Pour tenter de remédier à ce problème une puissante expédition romaine quitta l’Égypte en 2400 avant JC pour envahir le Yémen mais elle fut un échec.

Les anciens Yéménites avaient conscience de l’importance de l’agriculture pour bâtir une économie agricole prospère dans leur pays. Dans cette optique fut érigé le fameux barrage de Mareb, immense réservoir d’eau de pluie permettant une irrigation régulière. Des puits furent également creusés en grand nombre et les yéménites se révélèrent particulièrement brillants dans la construction des terrasses et l’agriculture de montagne.

Malheureusement pour le Yémen, cette prospérité de l’agriculture attisa la convoitise de ses voisins, particulièrement durant les années de faiblesse du pouvoir dans le pays. C’est ce qui arriva lorsque le Yémen devint une pomme de discorde entre l’empire Byzantin et l’empire Perse à l’est. Le conflit s’effaça rapidement derrière des motifs religieux.

Il semblait rendre ce que Saba avait possédé dans les trois siècles précédents lorsque Shamar Yahreish régnait sur le pays et sur Thea Redan. Le royaume s’étendit également vers l’Est pour relier l’Hadramaout à Yemamah et à la Mecque.

Les nouvelles des trois derniers de l’Islam n’étaient pas sûres, mais on dit que ce furent les évènements les plus importants qui arrivèrent à l’époque :

1- l’expansion du christianisme dans certaines régions du Yémen et à Najran qui fut le plus grand centre

2- après sa conversion au judaïsme, Al Hemeari (Abou Nawas) persécuta les chrétiens du Yémen particulièrement lors du massacre de 533.

     Bezantah Caesar poussa Alnajashi à envoyer une expédition armée au              Yémen pour sauver les chrétiens. Abraha qui était le commandant de l’expédition à la Mecque pu vaincre les troupes d’Abou Nawas pour s’installer dans la région d’Habashian au Yémen pendant 50 ans.

3- La lutte entre Byzantins et Perses ne s’arrêta pas à la victoire de Byzance. La Perse l’étendit au Yémen pour se débarrasser du pouvoir Byzantin que représentait le règne d’Alhabash. L’un des princes Hemirian aidé de Seif bin Thee Yezen et avec l’aide de la puissante armée Perse consacra la défaite d’Alhabash. Puis les Perses se retirèrent laissant Thee Yezen au pouvoir accompagné d’un conseiller Perse. Peu après l’Islam se répandit au Yémen, tournant une nouvelle page de l’histoire du pays.

 

Les États Yéménites indépendants

 

L’État Ziadiah (818-1019):

Fondé par Mahomet. Ziad fut envoyé par le calife abbasside Al Abasian pour mater la révolution d’Al Alaween dans la plaine de la Tihama sur les rives de la mer rouge. Il étendit son pouvoir jusqu’à Jizan au nord et au sud est conquit Aden, l’Hadramaout et Alsher. Puis il partit à l’assaut des massifs montagneux pour soumettre Sana’a, Saada et Najran. Ses maîtres Persans s’insatllèrent à Zébid.

 

L’État d’Al Yafaria (840-1003):

Yafer fut désigné par le caliphe pour diriger Sana’a avant de devenir le fondateur de cet état. Plus tard, les disputes entre les membres de la famille de Yafer affaiblirent le pays avant de le conduire à sa perte.

 

L’Imamat Zaidite (898-1962):

Le fondateur en fut Hussein Al Rasi de Ras près de Madena Almonawara. La capitale était Saada bien que Hussein ne soit jamais parvenu à conquérir tout le pays, il devint populaire en 1962.

 

 

L’État Al Najahiya (1013-1150):

Fondé par Najah originaire de Habash, sur les ruines de l’empire Zaidite. Il s’ensuivit que les maitres ddu pays étaient de la famille d’Al Habbash. Sa capitale, Zebid était proche des plages de la mer rouge face à la côte Habashienne.

 

L’État d’Al Soliehiya (1045-1138):

Fondé par Ismaïl Mohammed Al Soliehi, propagateur du culte Ismaélien en qualité de compagnon de l’Imam Ismaïl Jafer Al Sadeq qui avait pris contact en secret avec les caliphes Fatimides d’Égypte les considérant comme des Imams de la branche Ismaélienne de l’Islam.

La capitale était Jibblah. Il parvint à réunir différentes régions du Yémen après avoir vaincu des petits royaumes indépendants comme Sana’a, Zebid, Aljanad, Aden, Hadramaout et Jizan. Cette unification ne résista que quelques années à l’émergence de nouveaux états: Zerea à Aden, Al Hatimiya à Sana’a et Solimaniya à Jizan. L’épouse d’Ismaïl, la reine « Aroua Al Soliehi » lui succéda. Le pouvoir Fatimide résista jusqu’à la destruction des Ayyoubides.

Il subsiste au Yémen un groupe d’Ismaéliens appelé « Bamba » relié aux tribus Bam de la région de Najran.

 

L’État Ayyoubide (1174-1229):

Il ne fait aucun doute que l’expansion de l’État Fatimide au Yémen par le pays de Alsoliehiya fut l’un des facteurs qui poussa Saleh al Din al Ayyoubi à détruire le pouvoir Fatimide en Égypte et à demander l’appui du caliphe Abbasside qui envoya des troupes. Lorsque le prince Al Mekhlaf Al Solemani demanda son aide à Kjizan pour réduire ceux qui refusaient de se soumettre, il envoya son frère Noran Shah en 1173 avec des troupes d’élite pour détruire les états indépendants et consolider le pays Ayyoubide conduit par les Kordiens.

 

L’État  Rassoulide (1229-1454):

Cet état fut fondé sur les restes de l’état Ayyoubide par les Kordiens et les éléments Mamelouks que les Ayyoubides avaient amenés au Yémen. Cet état joua un rôle important dans l’histoire du Yémen. À son apogée, il réussit à unifier et contrôler la plupart des régions du Yémen. Parallèlement il étendit son pouvoir à la côte orientale de l’Afrique et partiellement à la Mecque. Sur le plan commercial il créa des liens avec la Chine à l’Est.

 

L’État de Taheriya (1454-1517):

Le fondateur en furent les Bano Taher, qui étaient des rasoulides de Aden et de Lahej. Les dirigeants tentèrent d’unifier le reste du Yémen sous leur contrôle mais se heurtèrent à la résistance des Imams Zaidites et des Mamelouks. Le pouvoir resta partagé entre eux jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Al Sultan Amir Abdulwahab Al Taheri qui étendit son contrôle sur la plus grande partie du pays. Durant son règne, Aden devint l’un des plus grand centres du commerce dans le monde, malheureusement Al Sultan Amir Abdulwahab Al Taheri fut assassiné près de Sana’a qu’il tentait de libérer des Mamelouks installés à Zebid. C’est parce qu’il n’était pas satisfait de leur présence qu’il fut liquidé par eux. Ceci causa par la suite une série de troubles dans le pays.  Ni Mamaleek, ni les partisans du Sultan Amer ne parvinrent à contrôler la situation au Yémen. Cette instabilité perdura sous la forme d’un long conflit entre les trois pouvoirs: les Zaidites conduits par l’Imam Sharaf al Din, le reste des familles Altherian et les Mamelouks. Lorsque les Authmaniens arrivèrent au Yémen en 1517, le pouvoir Zaidite s’étendait sur la majeure partie du pays.

 

L’influence des Mamelouks était incluse dans le pouvoir Authmanien sur les bords de la mer rouge comme il l’était à Aden.

 

 

La présence des Authmaniens

Première présence: en 1538

Seconde présence: de 1571 à 1635

Troisième et dernière: de 1872 à 1918

Les Authmaniens ont continué à contrôler la plus grande partie du Yémen avant d’être remplacés par le règne de l’Imam.

En 1839, les britanniques occupent la partie sud du Yémen.

 

Le 26 septembre 1962, la révolution commence au Nord mettant une terme au règne de l’Imam. Elle entraine le 14 octobre 1963 le début d’une lutte contre l’occupation britannique et contre ce qu’ils appelaient l’unification des Émirats du sud de l’Arabie, incluant Aden et 22 Sultanats, Emirats et tribus. Tous restèrent sous protectorat britannique jusqu’au 30 novembre 1967, www.soutalgnoub.com/dwal.htm jour de la proclamation de l’indépendance. On pensait que le départ des britanniques serait suivit d ‘une unification de tout le pays, mais le Front National au pouvoir à l’époque déclara unilatéralement son indépendance en créant la République Populaire et Démocratique du Yémen en prenant Aden comme capitale. Au nord la République Arabe du Yémen déclara Sana’a comme étant sa capitale. C’est à ce moment là que le pouvoir passa des militaires à un pouvoir civil appuyé par les chefs de tribus et des responsables militaires égyptiens.

La direction politique du sud justifia sa position et son refus d’unification avec un régime réactionnaire d’un point de vue idéologique qui trouvait ses racines dans l’adoption d’un système au sud inspiré du Marxisme-Léninisme.

Le système politique du Nord était plus conservateur et traditionaliste, ce qui entraîna une série de conflits politiques entre les deux parties du Yémen, tout au long des 30 années qui suivirent, tantôt qualifiés de problèmes internes, tantôt de conflit international résultant en deux guerres: 1972 et 1979. L’ensemble sanctionné par une succession de dix présidents: 5 de chaque côté.

 

Les étapes de l’unification

(Indications et résultats)

 

En octobre 1972, lors de la première réunion entre Muhssein Al-Eni pour le nord et Ali Nasser Mohammed pour le sud, suivie de la première rencontre au sommet à Tripoli (Trablos) en Libye, entre les présidents, le cadi Abdulrahman al Eryani et Salem Rabaae sous l’égide du président Libyen Moammar Al Qadhafi, la constitution dun Yémen unifié fut entérinée.

Cette réunion fut suivie de plusieurs rencontres au Yémen:

 

- Taiz et Hodeidah du 10 au 12 octobre 1973 entre Al Eryani et Rabaae Qatabah, une région du Nord non loin de Ibb proche de la frontière avec le sud entre Ibrahim al Hamdi et Salem Rabaae le 15 décembre 1977 à al Atraf. Ils décidèrent de créer un conseil supérieur Yéménite sous leur responsabilité incluant les ministres des affaires étrangères, les ministres de la défense et les ministres de l’économie censés se rencontrer tous les six mois alternativement dans chacune des deux capitales.

- Sana’a le 15 août 1977 entre Al Hamdi et Salem Rabaae

- Sana’a du 2 au 4 octobre 1979 entre Ali Abdullah Saleh et Ali Nasser Mohammed Premier ministre délégué au nom d’Abdul Fatah Ismail qui ne visita jamais le Nord.

- Aden le 3 novembre 1981 et le 2 décembre 1981 entre Ali Nasser et Ali Abdullah Saleh qui fut le premier président du Nord à se rendre au sud. Ces rencontres eurent pour effet d’activer le Haut Conseil yéménite.

 Ces rencontres furent soigneusement organisées jusqu’aux évènements du 13 janvier 1986 qui bloquèrent le processus.

Au terme du fructueux sommet de la fin 1986 dans la capitale libyenne entre le président Ali Saleh et Haeder Al Attas sous les auspices de Qadhafi, la feuille de route unioniste revint à l’ordre du jour et repris son évolution de 1987 à 1990entre le pouvoir du nord et celui du sud représenté par Ali Salem Al Beidh, secrétaire général du parti socialiste.

Elles se tinrent également dans d’autres capitales du monde arabe:

 

- Le 4 septembre 1973 en Algérie entre Al Ereani et Salem Robaae sous l’égide du président Hawari boumedien

- Le 28 mars 1979 à Kuwait entre Abdul Fatah Ismail et Ali Abdullah Saleh sous l’égide du prince du Kuwait Jaber al Sabah

Dans le cadre de ces nombreuses rencontres sur le plan national et dans le monde arabe, l’une des plus importantes se déroula à Aden le 30 novembre 1989 entre Ali Abdullah Saleh et Ali Salem Al Beidh. Ce jour là fut ratifié le projet de constitution d’un Yémen unifié.

La raison pour laquelle les dirigeants choisirent cette journée fut perçue comme une compensation de ce qui s’était passé 23 ans plus tôt. La joie de l’indépendance au sud tourna court dès le début du blocus de Sana’a qui se poursuivit durant 70 jours pour tenter d’anéantir le pouvoir républicain du nord. À midi, le 22 mai 1990, fut annoncé à Aden, la

Nasser - Al-Eni 

(Cairo 1972)

 

 Le premier sommet yéménite dans Tripoli en 1972 du d'accord: Robaae – Qathafi - Eryani - et et  Ibrahim Al-Hamdi Le premier levais a le fin gauche.

 

Al-Hamdi -Robaae

(Qatobah 1977)

La réunion de la conciliation dans Amman en 94 du d'accord: Al-Attas A l-Beidh - Roi Hussein -Saleh -A l - Ahmar

Al- Beidh-Saleh

 

réunification des deux Yémen sous le nom unique de République du Yémen.

Ali Salem Al Beidh, ancien secrétaire général du parti socialiste est réfugié en Oman depuis 1994 après son échec dans sa tentative de se proclamer vice président, titre qu’il avait avant la réunification. Lorsque le secrétaire général du parti du peuple devint président, le Yémen entra dans une nouvelle phase en prônant la démocratie et le multipartisme. On trouve aujourd’hui plus de 40 formations qui constituent l’échiquier politique du Yémen. Ce sont les suivantes :

le Congrès Général du Peuple- le Parti Socialiste Yéménite- l’Islah du Yémen (Islamique)- le parti National Arabe Socialiste Baas (en Irak) divisé en deux factions :le vrai parti (Al Haqq) et le parti Baas (en Syrie)- l’organisation Populaire Unioniste Nassérienne- les Nassériens democrats- l’organisation de la révision Nassérienne- la ligue des fils du Yémen (conduite par Abdulrahman Al Jafri)- la ligue des fils du Yémen (en dehors de Abdulrahman Al Jafri)- le Parti Unioniste Nassérien- l’organisation Nassérienne Al Soqoor- l’assemblée unioniste- les démocrates de septembre- le Front National Démocratique- le Front de Libération- l’organisation Nationale du Front Populaire- L’Union des Forces du Peuple- Le Front des Forces Unionistes- L’Organisation Islamique de l’unification et du travail- Le parti Al Manbar- Le parti de la république- L’Union des Forces Islamiques- Le parti de l’Union Nationale Arabe- La Conference de Cohésion Nationale- L’organisation Yéménite  du peuple du future- Le parti National Socialiste-Le parti d’Allah- Le parti de la consultation- L’organisation des Fronts Yéménites- Le parti de la Paix (al Salam)- Le parti de la révolution Yéménite- Le parti des migrants libérés- La direction révolutionnaire Nassérienne- Le mouvement Islamique Démocratique- L’organisation Arabe Islamique Nassérienne- L’organisation Qatanab Yéménite- Le front Révolutionnaire de correction- Le Front de Libération- L’Organisation Nassérienne nationale- Le parti de la réforme yéménite- Le Parti Démocratique Révolutionnaire- Le Front Démocratique- parti vert.

 

Bibliographie

 

AL Rasheed pour la société de géographie du Yémen par Hussein Al Dhamari.

L’avènement des premiers Authmaniens du Yémen (1538-1635) par Dr Saeed Mustapha.

Modren et histoire contemporaine du Yémen (1516 - 1918) par Dr. Hussein Al-Amri.

le journal Althwabet publié par le Congrès Général du Peuple.

Recherches politiques (ministère des affaires étrangères du Yémen).

Le 26 septembre, journal publié par l’administration de la direction politique et qui appartient aux forces armées

Les journaux al Watheqa, Alwhdawee, Al Thawra, Al Thawri, Al Sahwa.

Les désirs d’extension Saoudiens au Yémen par le Dr Mohammed al Shehari.

Encyclopédie politique par le Dr Abdulwahab al Kaeli.

L’union Yéménite au présent et au futur par Khaled al Qasemi.

Agence de nouvelles du Yémen (Saba).

Politiques pour le programme des questions et réponses diffusé par les nouvelles de Londres

Le journal Nawafeth.

Les émirats du sud Yémen 1937-1947 (1989) par Najib Saïd Abu Azzdeen.

5 nationalités et une patrie par Talat Yaqoob al Gaseen.

Bilquis, la femme des puzzles et démons du genre par Ziad Meni.

Le Yémen après l’union par Aïda Sari al Din.

Ancien livre du Yémen pour la classe de sixième.

Le Yémen de Jacques Herbert (ancien sénateur du Canada).

L’ancien pays de la reine de Saba (livre publié par l’ambassade du Yémen à Ottawa (Canada) en janvier 1996.

 

 


Copyright © 2005 yezen.net, All rights reserved